Louis du Plaix

Louis du Plaix

I - Louis le fermier.

Né dans le Hameau français du Plaix, Louis et sa famille vivaient en tant que fermiers. Etant l'un des plus jeunes fils de la famille, il n’exerçait guère de grandes responsabilités et travaillait pour le compte de riches propriétaires terrestres comme agriculteur. Alors qu'il avait une quinzaine d'années, la région fut touchée par une épidémie qui vint à bout de ses parents et de la plupart de ses frères et sœurs. Tandis que la famille se reconstruisait, tout comme le reste de la région, Louis sombra dans une forte dépression. Devenant plus une gêne qu'autre chose pour les siens, il décida de lui-même de prendre les routes afin d'oublier les horreurs de la maladie.

II – Louis le vagabond

Allant et venant de villes en villages, Louis s’en sortait de petits boulots. Cette période de sa vie dura plusieurs années, son corps évolua, lui permettant de toucher plus et accéder à des travaux plus éreintants. Agriculture saisonnière, projets de constructions, coursier ou encore porteur ponctua sa vie solitaire. Il alla jusque dans les côtes atlantiques où l’air marin le fit rester de longues années avant de s’embaucher comme matelot.

III – Louis le matelot

Il passa de longues années dans les ports et finit par être engagé comme matelot. Inexpérimenté dans un premier temps, il devint vite un membre à part entière du Jonquille, le navire du capitaine Joao Amorim Rodrigues. Ce marin expérimenté originaire du Portugal faisait des transports de biens et de personnes vers des terres éloignés. Partant de France et menant ses riches clients et leurs biens en Afrique ou dans des îles éloignées. Après bien des années, une mission scella le destin du Senhor Rodrigues et de son équipage, et plus précisément, de Louis du Plaix.

IV – L’île perdue

Le Jonquille avait quitté les côtes françaises depuis déjà bien longtemps. L’équipage était fatigué et Louis avait eu vent d’un début de mutinerie afin de forcer Joao à reprendre le cap vers la France. Il était assez d’accord avec ce projet. Malgré un butin promis très intéressant, l’étrange commanditaire qui les payait afin de trouver une île qui n’était sur aucune carte connue sauf la sienne, ne semblait clairement pas très engageant. Un homme encapuchonné cachant son visage aux traits jeunes mais trahi par d’abondantes rides épaisses et un regard noir et profond.

V – Le commencement

La mutinerie n’eut pas le temps de se mettre en place qu’une nuit, une tempête, sans éléments annonciateurs de sa venue, éclata. La violence des ventes et l’abondance de la pluie mit rapidement à rude épreuve le capitaine et son équipage. Rapidement, des brèches furent révélées dans la cale du bateau. Louis fut envoyé avec quelques autres afin de s’occuper du problème.
Un violent retournement du bateau fit voler Louis qui avait à la main une planche de réparation. Heurtant la coque avec violence, il fut rattrapé par la planche qui cogna son crâne, le laissant tomber au sol recouvert d’eau salée. Après sa chute, son corps fut emporté derrière une poutre et y resta bloqué.
A son réveil, la cale était remplie de trous laissant passer la clarté du jour. Il se leva et put constater qu’il ne restait qu’une partie de la cale. Il sortit, cherchant des survivants. Il cru en repérer un, mais celui-ci semblait malade, chuchotant des mots incompréhensibles, comme fou. Lorsqu’il aperçu Louis, il fonça. Pris de paniques, Louis s’enfuit mais rencontra un autre malade. Il aperçu une arme, et du se défendre. Après quelques échanges avec ses créatures qui n’avaient d’humain que leurs corps décharnés, il atteignit le haut de la plage jonchée de restes de navires échoués, leurs équipages errant, belliqueux à l’approche de Louis.

Un homme alla rapidement à sa rencontre : « Vous êtes en vie ! Bienvenue à vous… ».